terça-feira, 28 de julho de 2009

Hoje amanheci com desejos de cantar o "Ça ira" e mandar para a forca os nobres de fancaria deste país de fancaria, dito Brasil.

E NO BLOG DE MARTA BELLINI, O DITO DO ESTADISTA: "APRÈS MOI, LE DELUGE...". QUE TAL UMA FORCA PARA TODOS OS CORRUPTOS DO BRASIL? PARA TAIS CASOS, ACHO QUE ESTOU ME INCLINANDO, RÁPIDO, EM FAVOR DA PENA CAPITAL. O ASCO É DEMAIS. RR


Sarney: de saltos altos

Frase cap-tirada do Blog do Noblat

Se houve crime para mim, houve para todo mundo.”

José Sarney (PMDB-AP), a propósito da nomeação para o Senado de parentes e protegidos

Dida Sampaio/AE - Collor parabeniza Sarney; Renan observa



"Cinq chansons revolutionaires" (1)

Edith Piaf - "Ah, Ça Ira"
“Ah, Ça Ira”, expressão atribuída Benjamin Franklin para se referir à evolução da revolução americana, é o título daquela que é talvez a mais famosa canção da Revolução Francesa. Composta por um tal Ladré, cantor de rua, tendo como tema uma popular “contradança” (o nome vem de “country danse”) da época (diz-se que a própria Maria Antonieta a tocava no cravo), acabou por ter direito a várias versões, sendo duas delas as mais conhecidas: uma a que chamaríamos hoje de "soft-core" (a original) e outra "hard-core", ("Les aristocrates à la lanterne, les aristocrates on les pendra") adoptada pelos "sans coulottes", digamos que a “arraia miúda” da revolução.

Esta é a “hard-core”, a mais conhecida, aqui interpretada por Edith Piaf no filme de Sacha Guitry “Si Versailles m' était conté”, de 1954.


Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Le peuple en ce jour sans cesse répète,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Malgré les mutins tout réussira.
Nos ennemis confus en restent là
Et nous allons chanter « Alléluia ! »
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Quand Boileau jadis du clergé parla
Comme un prophète il a prédit cela.
En chantant ma chansonnette
Avec plaisir on dira :
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Suivant les maximes de l’évangile
Du législateur tout s’accomplira.
Celui qui s’élève on l’abaissera
Celui qui s’abaisse on l’élèvera.
Le vrai catéchisme nous instruira
Et l’affreux fanatisme s’éteindra.
Pour être à la loi docile
Tout Français s’exercera.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Pierrette et Margot chantent la guinguette
Réjouissons-nous, le bon temps viendra !
Le peuple français jadis à quia,
L’aristocrate dit : « Mea culpa ! »
Le clergé regrette le bien qu'il a,
Par justice, la nation l’aura.
Par le prudent Lafayette,
Tout le monde s’apaisera.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Par les flambeaux de l’auguste assemblée,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Le peuple armé toujours se gardera.
Le vrai d'avec le faux l’on connaîtra,
Le citoyen pour le bien soutiendra.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Quand l’aristocrate protestera,
Le bon citoyen au nez lui rira,
Sans avoir l’âme troublée,
Toujours le plus fort sera.
Petits comme grands sont soldats dans l’âme,
Pendant la guerre aucun ne trahira.
Avec cœur tout bon Français combattra,
S’il voit du louche, hardiment parlera.
Lafayette dit : « Vienne qui voudra ! »
Sans craindre ni feu, ni flamme,
Le Français toujours vaincra !
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates à la lanterne,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates on les pendra !
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates à la lanterne.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates on les pendra.
Si on n’ les pend pas
On les rompra
Si on n’ les rompt pas
On les brûlera.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Nous n’avions plus ni nobles, ni prêtres,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
L’égalité partout régnera.
L’esclave autrichien le suivra,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Et leur infernale clique
Au diable s’envolera.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Les aristocrates à la lanterne ;
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Les aristocrates on les pendra ;
Et quand on les aura tous pendus,
On leur fichera la pelle au c...